Le bûto : danser comme un débutant
Grand, élancé, dessiné avec douceur et précision, son corps semble si léger et si simple à vivre. Ce corps là, Anne-Laure l’a façonné pour danser le bûto. ”On construit le corps dont a besoin”, dit-elle.
Cette française de 34 ans fraîchement installée à Bruxelles a consacré une thèse au bûto, une danse contemporaine née au Japon à la fin des années 50. Au lendemain de la guerre, certains artistes d’avant-garde font table rase du passé et balayent les codes et les traditions dansées. Les danseurs deviennent des chercheurs en quête d’innocence, ils affûtent leurs corps afin de donner corps à leur imaginaire. » Dans le butô, on danse avec la chose la moins rationnelle qu’on peut avoir à l’intérieur de soi et c’est accepter de faire ça qui rend cette danse magnifique « .
Une heure avant donner son cours de Pilates, je retrouve Anne-Laure dans un café à côté de l’opéra de la Monnaie pour parler du corps, du Japon et de l’idiotie.
Lire la suite de l’article ici.
illustration : Olivier Hennart